Zone Euro : L’enquête de la Commission reste au plus haut

Les enquêtes de février en zone euro dans leur ensemble indiquent une croissance aux environs de +0.5% par trimestre. Après la forte hausse de l’enquête PMI, laissant l’indice composite à son plus haut depuis 6 ans, le sentiment économique de la Commission européenne s’est stabilisé sur ses plus hauts depuis début 2011 à 108. L’indice se situe désormais 3.2 points au-dessus de la moyenne enregistrée en 2016 et donc confortablement au-dessus de la moyenne avant récession. Ces bonnes performances des indicateurs sont des signaux positifs pour notre scénario 2017, toujours supérieur dans le chiffrage au consensus.

A noter dans les détails : le secteur manufacturier reste le moteur principal, suggère une normalisation du commerce mondial après une certaine atonie depuis mi-2015

• Le secteur industriel, en ligne avec le message des enquêtes PMI, reste le moteur principal de cette dynamique conjoncturelle (voir graphique).

L’augmentation des commandes dans le secteur manufacturier continue d’être soutenue par la composante  » exportation « . Dans le même temps, la situation est également jugée plus positive dans le secteur des services et de la construction, un signe d’une reprise sous-jacente de la demande domestique (voir graphique); et la confiance des ménages et des entreprises dans le commerce de détail demeurent élevées en dépit d’un certain retracement (voir graphique).

• Par pays, le sentiment est globalement solide (voir graphique) :

il a augmenté sensiblement en France, en Espagne et au Portugal et dans une moindre mesure en Italie et aux Pays Bas, un peu de retracement en Allemagne mais à partir d’un niveau élevé.

• Tous les indicateurs de prix sont en hausse : les anticipations de prix ont augmenté de façon notable dans le commerce de détail et la construction, et dans une moindre mesure l’industrie ; les perspectives de prix dans le secteur des services sont quasi inchangées; les anticipations des ménages sont stables en février après de fortes hausses (voir graphique).

• Les intentions d’embauches continuent de grimper dans tous les secteurs ; elles confirment des niveaux antérieurs à la crise (voir graphique).

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