Pays émergents : le lent démarrage de la campagne de vaccination ralentit la reprise de l’activité des services des pays fragiles
Dans ce contexte, notre scénario en faveur d'une reprise lente et disparate de l'activité dans les EMs se trouve renforcé. En effet, alors que la plupart des pays ont bénéficié jusqu'à présent de la forte demande d'exportations de produits manufacturés, l'introduction des vaccins anti-Covid-19 donnait des espoirs quant à un " retour à la normale " plus rapide de l'activité des secteurs tels que le tourisme, l'hôtellerie et la restauration.
Malgré les initiatives internationales, l’accès rapide et égal des EMs aux vaccins disponibles des grands laboratoires n’est pas garanti. D’une part, la plupart des doses commandées sont encore au stade d’essais et ne sont pas encore autorisées pour utilisation (cf. graphique 3). Au 12 janvier 2021, seuls la Chine, le Mexique, la Corée du Sud et les EMs membres de l’Union européenne ont commandé le traitement Pfizer/BioNTech s’avérant efficace à 95 %. En revanche, plusieurs EMs comptent sur la combinaison Oxford/AstraZeneca et ceux en cours de développement en Chine (Sinovac, Sinopharm, CanSino) et en Russie (Sputnik V de Gamaleya). D’autre part, en plus d’être coûteux, certains vaccins exigent des infrastructures appropriées pour la distribution et le stockage. Les vaccins tels que celui de Pfizer/BioNTech requièrent même des logistiques spécifiques afin de permettre une conservation à des températures ultra-basses de l’ordre de -70 °C.
Dans ce contexte, notre scénario en faveur d’une reprise lente et disparate de l’activité dans les EMs se trouve renforcé. En effet, alors que la plupart des pays ont bénéficié jusqu’à présent de la forte demande d’exportations de produits manufacturés, l’introduction des vaccins anti-Covid-19 donnait des espoirs quant à un » retour à la normale » plus rapide de l’activité des secteurs tels que le tourisme, l’hôtellerie et la restauration. Le lent démarrage de la campagne de vaccination va donc ralentir le rééquilibrage vers la consommation de services. En ce sens, les économies fortement dépendantes du secteur des services telles que le Brésil, l’Afrique du Sud, le Mexique, la Turquie ou encore l’Inde seront les plus pénalisées (cf. graphique 4). Dans ces pays, le niveau de l’activité globale d’avant crise ne sera pas retrouvé avant 2022, voire 2023.
AVERTISSEMENT
Ce document est conçu exclusivement à des fins d’information.
Groupama Asset Management et ses filiales déclinent toute responsabilité en cas d’altération, déformation ou falsification dont ce document pourrait faire l’objet.
Toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée, en tout ou partie de quelque manière que ce soit est interdite.
Les informations contenues dans cette publication sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos.
Ce document a été établi sur la base d’informations, projections, estimations, anticipations et hypothèses qui comportent une part de jugement subjectif. Les analyses et conclusions sont l’expression d’une opinion indépendante, formée à partir des informations publiques disponibles à une date donnée et suivant l’application d’une méthodologie propre à Groupama AM. Compte tenu du caractère subjectif et indicatif de ces analyses, elles ne sauraient constituer un quelconque engagement ou garantie de Groupama AM ou un conseil en investissement personnalisé.
Ce support non contractuel ne constitue en aucun cas une recommandation, une sollicitation d’offre, ou une offre d’achat, de vente ou d’arbitrage, et ne doit en aucun cas être interprété comme tel.
Les équipes commerciales de Groupama Asset Management et ses filiales sont à votre disposition afin de vous permettre d’obtenir une recommandation personnalisée.
Edité par Groupama Asset Management – Siège social : 25 rue de la ville l’Evêque, 75008 Paris – Site web : www.groupama-am.com